La littérature de jeunesse comme art du langage engagé
La fiction peut-elle être mémoire de guerre ou témoin de divers combats ?
Article mis en ligne le 15 février 2010
dernière modification le 14 février 2010
par La Documentaliste.
Histoire des arts
combat et arts : quels liens ?
Comment le professeur-documentaliste est-il impliqué dans ce nouveau dispositif ?
Un de ses rôles est de s’associer à la veille documentaire pratiquée par chaque membre de l’équipe éducative et par les élèves afin de mettre à la disposition de tous, les nouvelles ressources en fonction des problématiques choisies. Le fonds du CDI a donc été enrichi dans cette perspective. J’invite donc chacun à venir consulter ces diverses ressources :
- A l’aide du logiciel de recherche documentaire BCDI,
- En venant regarder les nouveautés exposées,
- En consultant sur le Serveur « Commun », le répertoire « Histoire des Arts ».
Le professeur-documentaliste par sa connaissance de la littérature de jeunesse et des lectures cursives qu’il propose en association avec le professeur de lettres s’inscrit dans cette problématique de la façon suivante :
En quoi la littérature de jeunesse est-elle un véhicule de combat pour l’écologie, le développement durable, pour les droits de l’homme et des enfants, pour une mémoire de guerre (la Shoah, le Rwanda, la Première Guerre Mondiale….) ? En tant qu’art du langage à destination de la jeunesse, cette littérature n’en trouve-t-elle pas là ses limites ? Pour affiner cette réflexion, je vous invite à consulter les deux TDC « arts et littérature de la Shoah », TDC Ecole, n°30 et TDC Collège, n° 968 du 15 janvier 2009. Depuis plusieurs années, les lectures cursives sur la Première et Seconde Guerre Mondiale sont proposées aux élèves de troisième. Le CDI possède donc un grand nombre de ressources diverses (romans, albums, bandes dessinées) dont celles proposées dans ces deux TDC :
- GREIF (Jean-Jacques), Mes enfants, c’est la guerre.
- GUTMAN (Claude), La maison vide, l’Hôtel du retour et Rue de Paris.
- NOZIERE (Jean-Paul), La Chanson d’Hannah
- VAN DER SEE (Ruth), L’étoile d’Erika
- DAENINCKX (Didier), Trois secrets d’Alexandra
- UNGERER (Tomi), Otto, autobiographie d’un ours en peluche
- SPIEGELMAN (Art), Maus
D’autres références bibliographiques peuvent faire l’objet de la même problématique.
J’invite chacun à venir au CDI pour découvrir ce fonds, l’enrichir et réfléchir à son usage dans cette nouvelle perspective.