
Carnet de voyage au Mali
Article mis en ligne le 1er janvier 2010
dernière modification le 4 janvier 2010
Du 2 au 13 décembre 2009, j’ai effectué un voyage au Mali dans le cadre de la coopération décentralisée entre la communauté de communes de Sainte-Maure de Touraine et la commune rurale du Mandé au Mali. Avec ma famille, Je suis parti très tôt de chez moi pour prendre l’avion pour Bamako (la capitale du Mali).

Le voyage a duré 13h. Arrivés là-bas, nous sommes descendus à hôtel « le Rabelais ». Le lendemain, nous sommes partis pour une journée de route en 4x4 : de Bamako à Mopti (640 km). Pendant ce trajet, nous sommes tombés deux fois en panne à Konobougou de 12h30 à 16h et à Télé de 20h30 à 21h30.

Nous sommes arrivés à1h du matin à l’hôtel de Mopti. Le matin, direction le port car certains d’entre nous ont pris une pirogue aménagée pour les touristes (une pinasse) afin de naviguer sur le fleuve Niger et de rallier Tombouctou. Après leur départ, nous avons visité le port ou l’on vend principalement du poisson séché et la mosquée.

Puis nous avons repris la route vers le pays Dogon. Sur notre route, nous sommes passés dans des villages où les paysans cultivent des oignons. Une falaise de 250 km de long traverse le pays Dogon.

Nous l’avons descendue et nous sommes arrivés à Kani Kombolé où nous avons déjeuné chez le chef du village puis nous avons visité d’autres villages proches : Téli où nous avons escaladé la falaise pour visiter l’ancien village (lieu du premier peuplement Dogon)

et Walia où nous avons dormi dans un campement. La journée suivante, nous avons pris la direction de Djenné (célèbre pour sa mosquée construite en terre) ; la ville est construite sur une île entre la rivière Bani et le fleuve Niger. Pour y accéder, il faut prendre le bac. Nous avons visité la ville avec le « cousin » de notre guide du pays Dogon. A la fin de la visite, nous avons repris la route vers Terya Bougou.

Créé dans les années 60 par un père blanc, c’est un campement solidaires, un oasis au milieu du désert, qui fait vivre décemment 5000 personnes. Nous y avons couché. Au cours de la journée suivante, nous avons rejoint Bamako via Ségou où nous avons visité une teinturerie traditionnelle qui produit trois types de tissus teints : le basilan, le bogolan et le gala.

Le lendemain, nous sommes allés à Nafadji. Le collège m’avait donné pour mission de remettre un courrier de Monsieur Savarit à Monsieur Sissoko, le directeur du collège de Nafadji, des les lettres des correspondant de Sainte-Maure de Touraine à ceux de Nafadji et du matériel électrique et un manuel scolaire au professeur de physique pour qu’il puisse réaliser des expériences avec ses élèves.


Le directeur et le professeur étaient très contents de notre visite, ils espèrent que « jumelage » entre nos deux collèges va se poursuivre et qu’il permettra des échanges fructueux. J’ai fait les photos de nos correspondants et une photo avec le directeur et ses collègues.

Nous avons aussi visité l’école où les classes sont surchargées, une classe compte 101 élèves ! Le dernier jour, nous avons assisté au festival « Mandé Nyaka » dont le but est de regrouper les chasseurs traditionnels qui sont les gardiens d’un savoir ancestral. Il y a eu beaucoup de danses traditionnelles (danses des masques) ainsi que des chants et de la musique.


Le dimanche, nous avons repris l’avion pour Paris, le voyage s’est déroulé sans problèmes sauf quelques turbulences au-dessus de Marseille…
Je suis revenu à Sainte-Maure de Touraine juste à temps pour profiter de la neige.
