
Par Ingrid Denis et Margot Fremery-Dupont
Chapitre 1
Elle sort de son petit appartement pour prendre la route en direction de son bureau. Arrivée au seuil du local, elle pousse la grande et massive porte noire sur laquelle est gravée : « Mme L’Estrang détective en chef ». En effet, elle résout les plus grands mystères du monde entier. Tellement absorbée par son travail, elle n’a pas le temps de s’occuper de sa fille unique.
Elle pénètre dans la salle noire et glaciale. La jeune femme, élégante et grancieuse, porte un chemisier bleu à dentelles avec une robe à bretelles noires. Estelle a un teint blanc étincelant, des yeux noisettes et des lèvres rouge carmin. La détective s’assied sur son fauteuil en cuir, enlève ses chaussures noires à talons et d’un geste, pose ses pieds humides sur son bureau ciré. Elle allume une cigarette entre ses dents blanches, et aspire une bouffée. Le téléphone sonne. Mme L’Estrang répond brutalement :
« Allo !
-... Euh... Mme L’Estrang ?...
- Oui, elle-même.
- J’ai une affaire pour vous.
- D’accord, donnez-moi vos coord... »
Boum ! La détective pourtant si sérieuse vient de tomber de son bureau les quatre fers en l’air. Elle rattrape son téléphone d’une main et termine sa phrase. Elle monte ensuite dans sa Mini verte-pomme et roule jusqu’à la rue Sunnypoint.
(A suivre...)
Chapitre 2
Estelle arrive à Sunnypoint. Mais ne sachant pas exactement où se rendre, elle appelle son client de son portable.
" Allo !
- Qui est à l’appareil ? dit son client.
- C’est Madame L’Estrang.
- Ah ! Madame L’Estrang, vous vous êtes perdue ? demande son client étonné.
- Pas du tout. Pouvez-vous me dire le lieu du rendez-vous, s’il vous plaît ? dit Estelle, honteuse de son étourderie.
- Le rendez-vous est dans la forêt.
- Bien, j’arrive tout de suite ! s’exclame Estelle pressée."
Elle raccroche. Après un instant de réflexion, elle décide finalement de continuer à pieds.
Après deux heures de marche, épuisée, elle quitte ses chaussures douloureuses. Arrivée à l’entrée de la forêt, elle décide de rejoindre son client. Après quelques minutes de marche, elle trébuche. Elle se relève et examine l’objet. L’objet en question est une énorme griffe.
(A suivre...)
Chapitre 3
Estelle enfile alors d’un geste brusque ses gants puis décide de prendre un sac plastique transparent. Elle y glisse l’énorme griffe en se posant pleins de questions. La griffe fais au moins vingt centimètres ! De quelle grosseur peut-être son propriétaire ? Est-ce que les gens des environs courent un risque ? L’animal en peut venir de Londres ! S’est-il échappé d’un zoo ou d’un cirque ? Quel zoo pourrait avoir un animal pareil ? Si c’est un animal...
Puis, elle se souvient qu’on l’attend. En chemin, elle enfonce son pied dans quelque chose de mou et de pâteux. Elle regarde le dessous de sa chaussure et ses collants. "Et crotte !" Elle décide de continuer sans ses chaussures.
Soudain, elle entend une voix au loin. "Au secours ! Aidez-moi !"hgurla une voix de petite fille. "Oh, mon Dieu, mais on dirait une petite fille qui a besoin d’aide !" dit Estelle pressée d’aller à son secours. Et elle se met à courir.
Arrivée devant l’enfant, Estelle n’en revient pas. "mais c’est ma fille !"
Estelle s’vance vers sa fille inanimée et éclate en sanglots. Elle tombe à genoux. Elle attrape ensuite son portable et décide d’appeler les secours. Quelques temps après, les secours arrivent. la mère et la fille motnent dans l’ambulance.
Une heure après, la fillette se réveille. Estelle s’affolle et dit :
"Ca va, ma chérie ?
- Euh... Que s’est-il passé. dit sa fille perdue.
- Que faisais-tu là-bas ? demande Estelle qui voulait aller plus loin.
- Maman ! je vais bien ! dit la fille heureuse d’avoir retrouvé sa mère.
-Mais je ne comprends..."
- Maman, je ne sais pas ce qui s’est passé, coupa la fillette."
Estelle prend le manteau de sa fille, le retourne et tout à coup, entend un objet tomber du manteau. "Boum".
(A suivre...)
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
D’une main tremblante, Estelle attrape le combiné.
" A...a... allo, qui est-ce ?
- C’est monsieur Du Blanc"
Estelle fait tomber ses lunettes qui se fracassèrent au sol, dans la nuit noire.
Elle raccroche, regarde par la fenêtre, pose une main sur sa bouche et se dit : " Ô mon Dieu, un deuxième meurtre !" Elle décide de prendre les choses en main.
La détective attrape sa fille, l’emmène dans sa chambre, s’allonge dans son fauteuil rouge et téléphone au cirque. Malheur ! Ca sonne occupé, comme toujours. Alors, elle monte dans sa voiture.
A mi-chemin, à cause de fortes pluies, il y a une déviation. "Mince !" Estelle emprunte une route au hasard.
Après quelques heures de voyage, elle se trouve devant une maison déserte. Gelée par la fraîcheur de la nuit, et guidée par la curiosité, elle y entre.
(A suivre...)
Année scolaire 2007/2008
5ème Perceval