| |
Collège Célestin Freinet</br>Sainte Maure de Touraine (37)
Collège Célestin Freinet
Sainte Maure de Touraine (37)
Slogan du site
Bienvenue sur le site internet du Collège Célestin Freinet à Sainte Maure de Touraine.
L’objectif de ces pages est de donner une visibilité de tout ce qui se fait au collège, tout en servant d’outil pédagogique pour les professeurs et de source d’information pour les élèves et leurs parents.
Construit en 1967, l’établissement accueille en 2015, 479 élèves dont 57 en Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté et 12 en Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire.
Situé à proximité du centre ville et des écoles primaires, l’établissement offre un cadre agréable et calme, propice au travail et à la réussite.
Attachée aux valeurs humanistes de Célestin Freinet, l’équipe pédagogique et éducative s’emploie à instruire et former tous les élèves pour qu’ils deviennent des adultes responsables, curieux, dotés d’esprit critique et capables de s’adapter aux évolutions de notre société.
C’est ce défi permanent que nous nous efforçons de relever en y associant les parents d’élèves et les différents partenaires de l’établissement.
Site est optimisé pour Mozilla Firefox
Nouvelle : Histoire fantastique.
Article mis en ligne le 29 octobre 2007
dernière modification le 16 juillet 2009

 

 

Histoire fantastique

La nuit était singulièrement obscure, la contrée sauvage, l’heure déserte.

 Mon moteur ronflait. Les phares poussaient devant eux du jour de conserve, sans vie et figé. Dans leur clarté crue, les ombres se découpaient comme à la surface de la lune.

 Paysage de studio, un carrefour surgit, au sortir d’un défilé.

 Je stoppai. Le moteur mourut. Je descendis assez lourdement. Le silence opprimait les ténèbres J’étais saupoudré d’humidité. On distinguait des vapeurs, telles de nonchalantes écharpes. Il y avait, à l’écart, des rocs, au bas d’une forêt montante.

 Le poteau blanc, triple girouette grippée, ouvrait ses trois écriteaux que je lus tour à tour.

 Le bon chemin : celui-là.

 Mais un bruit lent, cadencé, pendulaire, régla le silence.

 Insolite ?

 Quelque part, du côté des vapeurs.

 Âpre, rauque, régulier. Quoi donc ?…

 

 

 Je n’arrivais pas à définir ce bruit, je le connaissais pourtant, mais avec la peur , j‘étais paralysé et incapable de réfléchir.

 Même si ce bruit m’inquiétait, je décidai d’avancer dans la forêt pour trouver d’où venait cette vapeur, une vapeur épaisse plutôt un brouillard . Je fis, il me semble des kilomètres, mais en réalité je tournais en rond avec ce brouillard je ne voyais rien et je passais plusieurs fois au même endroit, en regardant à chaque pas à droite et à gauche si je n’apercevais pas quelque chose, avant de trouver tout d’un coup au milieu de nul part une maison abandonné.

  Mais pourtant la cheminée fumait. La façade était très abîmée, les tuiles arrachées, les fenêtres cassées, dehors les herbes étaient hautes.

 L’inquiétude monta en moi, et la peur me prit mais il n ‘était pas question de reculer, maintenant j’étais là et il fallait que je prenne mon courage à deux mains. Je décidais de rentrer, car la curiosité était la plus forte.

 J’ouvris doucement la porte, et je vis qu’il n’y avait personne. Je commençais à me dire que j’étais idiot d’avoir eu si peur. J’entrais dans la maison et en fis le tour en détaillant tout ce que je voyais. Il y avait une odeur âpre, la même ressortie dehors.

 J’allais sortir pour voir dehors et continuer mon inspection, lorsque j’entendis à nouveau ce bruit étrange, il était encore plus étrange dans la maison, 

il résonnait.

 Puis soudain une ombre apparue, floue au départ et plus nette après. Elle m’appelait même « viens, je t’attendais, viens, n’ai pas peur, je ne te ferai pas de mal ». C’était une femme grande, mince, habillée tout en blanc, je ne la vis que de dos au début. Elle paraissait très belle avec sa chevelure blonde. J’étais attirée par sa voix douce et magique. Comme dans un rêve, je l’a suivi et je me retrouvais dans la cuisine.

 Je vis alors qu’elle avait un couteau de cuisine à la main, elle avait fermée la porte à clé.

 La peur me reprit, je ne savais pas si je rêvais ou si c’était la réalité, j’avais envie de fuir et en même temps j’étais attiré. 

 La dame blanche se retourna et je vis que c’était une faucheuse, une horrible femme. Comment une femme aussi laide pouvait avoir une aussi belle voix.

 Je pris peur et je ne pensais qu’à une chose me sauver, mais comment faire car elle avait fermé la porte, je réfléchis rapidement et je courus vers la fenêtre, elle était fermée, j’attrapais ce qui se trouvait à côté de moi, un saladier et je le lançais de toutes mes forces sur la vitre. Elle résista car il était en plastique, alors je pris une casserole et la fenêtre se brisa, j’enlevais des morceaux de verre pour agrandir le trou et je pus me sauver, je courus à en perdre le souffle.

 La dame blanche voyant que je lui échappais vraiment, me lança sa faux, j’entendis un sifflement qui passa au dessus de ma tête et elle alla s’abattre sur un arbre.

 J’entendis jurer la dame blanche, elle avait rater sa proie et courait après moi, sans grand succès car elle n’était plus toute jeune, elle s’arrêta bientôt manque de souffle.

 C’est à ce moment là que je réalisais que je venais de passer à côté de la mort mais je n’étais pas encore sauvé. Je courus, je courus jusqu’à la voiture, mais je ne me souviens plus du reste, car je me suis évanoui. Lorsque je me réveillais…..

 

 

 Je me retrouvai debout. La nuit m’enserrait. On ne voyait plus rien…Une hébétude accablante pesait sur ma pensée. Je n’étais ni désolé de l’accident, ni joyeux d’avoir échappé à la mort. Ma mémoire ne me retraçait pas le danger que j’avais couru. Je ne me souvenais - mais obstinément - que d’une chose ; et c’était d’avoir entendu au -dessus de ma tête, parmi les fracas du désastre, une sorte de sifflement, comme celui d’une faux, qui coupe l’air.

 Je pense qu’il n’y avait pas de faux. Ce qui est certain, pourtant, c’est que la Mort m’a manqué, cette nuit-là.

 

 

HISTOIRE FANTASTIQUE INVENTEE PAR

 

 

SEBASTIEN

MAXIME

ROMAIN

3ème Zebda - Octobre 2007